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L'Amérique Latine de Buenos Aires à La Havane

12 avril 2016

129e jour et déjà le retour...

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Nous revoici à La Havane avec un immense plaisir. Malgré ses maisons décrépies, elle reste pour nous la plus belle capitale d'Amérique Latine et nous savons que lorsqu'elle sera entièrement réhabilitée, ce sera une pure merveille. Bien sûr le climat et surtout le caractère de Cubains y sont pour beaucoup. Nous avons fait une longue balade en décapotable américaine sur le Malécon et en calèche dans les rues de la vieille ville.

Avant de revenir ici, nous avons passé deux jours à Santa Clara, la ville du Che. Très forte émotion dans le mausolée, devant les sépultures du Che et de ses compagnons tombés au combat mais aussi lors de la visite du musée retraçant sa vie.

Nous rentrons en France demain déjà... Attablés au piano bar du Café Ambos Mundos pour notre dernière connexion wifi avant le départ, en sirotant un...jus de citron, nous nous rappelons les étapes de notre périple latino. Que d'images et de sensations différentes nous garderons de ce voyage de 130 jours en Amérique Latine !

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10 avril 2016

Que vida !

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Santiago de Cuba, la ville la plus révolutionnaire de Cuba, mais surtout le berceau de la musique cubaine; ici ont débuté la plupart des grands musiciens cubains et c'est vrai que la musique est partout, dans la Casa de la Trova et les nombreuses salles de spectacle et surtout dans les écoles de musique. C'est presque une religion. On entend de la musique partout et c'est bon.

Santiago est aussi la ville de nombreux soulèvements de révolte et notamment celui du 26 juillet 1953 par le jeune Castro, à la caserne de la Moncada, qui donnera le jour au mouvement révolutionnaire final, celui du 26 Juillet.

Après Santiago, direction Baracoa, coup de coeur. Une petite ville en bord de mer, bien retapée, toute tranquille, avec ici aussi du bon Son, du bon mojito et des bonnes langoustes...et quelles plages! Eau translucide à 30°, sable blanc, cocotiers et....quelle vie!

Il a bien fallu en repartir et remonter vers le Nord...mais d'abord une petite halte à Puerto Padre, qui va finalement se prolonger cinq jours, tant la vie est cool et surtout tant la plage de sable blanc et....bon basta, en plus une plage de sable blanc longue de kilomètres pour nous tout seuls, absolument seuls. El paraiso.

Vendredi nous nous arrachons à cette vie de chien pour continuer notre chemin et nous diriger vers la dernière étape de notre "Route du Che", à Santa Clara.

27 mars 2016

Trinidad, Cienfuegos, Camagüey et la mer des Caraìbes

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Plus on se sent bien, plus les jours s'égrènent trop vite... les pieds dans l'eau, la tête sous les parasols de palmes, heureusement il y a un peu de vent pour ne pas carboniser sinon il faut se réfugier sous les frondaisons des arbres qui bordent la plage.
Mais ce n'est pas la belle vie pour tout le monde à Cuba, et les cubains si fiers de leur île et de leur histoire récente vivent quand même une expérience difficile. Ici les magasins sont peu nombreux et bien peu fournis pour ne pas dire assez vides. Pas de grands marchés de fruits, légumes et viandes puisque le carnet de rationnement existe toujours. Bizarrement les campagnes sont largement cultivées et il y a une quantité impressionnante de bétail. Alors ? Alors pour contourner le blocus américain et se procurer les devises, le dollar, nécessaires à acheter des denrées à l'étranger, le gouvernement favorise l'exportation des viandes, fruits, légumes, poissons, langoustes... Par contre pas de limitations sur le rhum en vente libre ! Mais bon, si la vie ne semble pas facile, les cubains possèdent une éducation de très haut niveau pour tous et le meilleur système de santé de TOUTE l'Amérique, selon l'OMS. Ils forment même des médecins et des ingénieurs en guise de monnaie d'échange contre du pétrole et autres matières premières... Pas de pognon mais des bonnes idées.
Ici pas de pauvres, de mendiants, de sans abri comme beaucoup en Amérique Latine (pas que..) ici tout le monde a droit à un toit quelques soient ses revenus.

Mais revenons à la belle vie, puisque les touristes, eux, ne manquent de rien. Depuis Playa Larga, nous sommes partis vers l'Oriente et le sud et nous sommes passés par Cienfuegos, fondée par un bordelais, svp, Trinidad et Camagüey, très jolies villes coloniales classées au Patrimoine Mondial. Nous avons beaucoup aimé Trinidad, pas de monuments particuliers, mais de jolies rues pavées bordées de très belles maisons aux façades colorées, avec de grandes portes et des grilles ouvragées aux fenêtres; de grandes pièces meublées à l'ancienne et toujours partout des rocking chairs; nous avons appris la nécessité de cet accessoire: lorsque le rhum tape un peu trop fort et que ça tangue, il est indispensable d'accentuer le tangage par un balancement d'avant en arrière pour atténuer l'effet vaseux... Va falloir acheter deux rocking chairs...

Nous n'avons pas vu Barack, pas eu le temps... ni les Stones, trop loin, nous sommes près de Santiago de Cuba, et pas envie de poireauter une journée voire deux, devant le stade : le concert était gratuit.

Alors c'est quelques jours de repos puis nous repartirons sur la côte Est et Nord pour remonter lentement, très lentement, le plus lentement possible vers La Havane.

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18 mars 2016

Langoustes et mojitos...

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La ville de La Havane dépasse de loin l'idée que nous nous en faisions; c'est un véritable diamant à repolir. Certes il y a les vieilles voitures américaines, très nombreuses, plus que les récentes, certaines assez mal en point, beaucoup en assez bon état, et pas mal de retapées, pimpantes dans leurs couleurs d'origine, généralement reconverties en taxis pour les touristes et ça fonctionne. Mais il y a aussi une nombre impressionnant de vieilles demeures d'un charme fou, beaucoup très délabrées par manque de moyens et certaines déjà rénovées, transformées en maisons d'hôtes ou en hôtels. Surprenant aussi le nombre de palais du XVI et XVII siècles, dignes des grandes capitales européennes, pratiquement tous restaurés et abritant musées ou hôtels. Ces édifices ne sont pas cantonnés dans le centre historique mais dans un périmètre assez vaste de la ville ancienne. Le must, c'est que ces palais et maisons se trouvent dans des quartiers "populaires"...forcément et heureusement.

Il a bien fallu quitter La Havane pour continuer notre découverte de l'Ile. Direction Viñalès, au nord ouest. Journée de balade à cheval, ici le roi du transport, soit sellé soit attelé à de jolies carrioles ou cabriolets, à travers de très beaux paysages de cultures de cannes à sucre, tabac, et autres plantations vivrières, de terres labourées au tracteur naturel: la charrue attelée à deux boeufs, les parcelles sont moyennes, merci la réforme agraire qui donna la terre à ceux qui la cultivaient et cette méthode est écologique puisque les boeufs et les très nombreux chevaux qui ne servent que de montures en profitent pour engraisser la terre. Bien sûr, arrêts obligatoires pour tout apprendre sur la culture du tabac et en fumer de frais roulés et celle de la canne à sucre pour goûter au rhum, le ron, maison...un délice.

Une journée plage de sable blanc bordée de cocotiers, mer translucide, puis turquoise, puis bleue marine à 28/29°, que la vie est dure sous les tropiques caribéennes. Nous sommes au régime depuis 10 jours : langoustes et mojitos à chaque repas !

Ensuite étape rapide à Pinar del Rio, capitale du meilleur tabac de Cuba, donc du monde, qui donne surtout les meilleures capes de cigares de l'ile.

Direction Playa Larga, au centre de Cuba, re-plage de sable blanc, etc....on ne va pas vous faire baver tous les jours quand même. Mais ici il y a aussi la célèbre Playa Giron, plus connue sous le nom de Baie des Cochons, où les américains se prirent la plus savoureuse pâtée de leur vie lorsqu'ils attaquèrent Cuba pour combattre le nouveau régime révolutionnaire. Autre journée historique, Silvio a pris son baptême de plongée avec bouteille.

Nous sommes à Cienfuegos depuis ce matin, la ville est classée au Patrimoine Mondial de l'Humanité en particulier pour son architecture. Nous avons trouvé une connexion wifi sous les grands arbres de la place centrale.

9 mars 2016

Cuba enfin !

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Cela faisait longtemps que l'on rêvait de Cuba et nous y voilà depuis hier. La Havane est telle que nous l'imaginions, pleine de vie, de musique, de danses, de vieilles voitures américaines, de maisons décrépies mais d'un charme fou, du soleil et la mer des Caraïbes d'un bleu profond. Que linda la vida !! Au progrmma : flâner dans les rues colorées, visiter les musées et les belles demeures coloniales et le soir à la fraîche, boire un mojito (ou 2) et déguster une langouste grillée, que bonito ! 

Nous sommes ici pour quatre jours et après nous partons découvrir le "caïman" et peut être un petit retour sur La Havane pour essayer d'aller voir les Rolling Stones qui viennent donner leur premier concert à La Havane, merci Barak !

A bientôt dès que nous le pourrons.

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5 mars 2016

Quito et la vallée des volcans

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Quito, presqu'à la fin de la Cordillère des Andes, se trouve entourée de volcans dont le célèbre Cotopaxi de près de 6.500 mètres et le Rucu Pinchincha, toujours en activité et potentiellement dangereux pour la capitale. 

Nous avons longé toute la Vallée des Volcans, mais si nous avons vu leurs pentes presque jusqu'en haut, admiré les volutes de fumée de certains et entendu les grondements et explosions d'autres, nous n'avons pas vu une seule cime, ni un seul cratère, tous étant empanachés de gros nuages... pas de chance ou plutôt faute à El Niño qui a déplacé la saison des pluies de quelques semaines sur l'Amérique du Sud.

Quito possède un très beau quartier colonial bien sauvegardé malgré les nombreux séismes qu'elle a subi. Beaucoup d'églises baroques dont certaines, comme celle de la Compagnie de Jésus, à l'intérieur entièrement recouvert d'or (photos interdites, pour mieux vendre les livres et les vidéos, ah ces jésuites, on ne les changera pas). Nous avons visité la maison du Maréchal Sucre, libérateur du pays du joug espagnol, le palais présidentiel, dont les équatoriens sont fiers de dire : "ya es de todos," "maintenant il est à tous" parce qu'on peut le visiter tous les jours, sauf au moment du conseil des ministres, bien sûr. Belle leçon de citoyenneté. Dommage que le quartier colonial soit déserté le soir, la vie nocturne se déplaçant vers les quartiers plus récents.

Après Quito, direction Otavalo, capitale de la région des indiens du même nom, qui sont restés très attachés à leur traditions et notamment à leur costumes traditionnels. Les femmes portent une jupe longue de couleur sombre ouverte sur une autre jupe blanche et un corsage blanc brodé de fleurs très colorées. Les hommes portent un pantalon court blanc sur des espadrilles blanches un feutre et portent les cheveux en une natte tressée. Ce samedi c'était le jour du grand marché aux bestiaux, superbe. Des centaines de vaches, veaux, moutons, chevaux et surtout cochons tenus en laisse qui couinent, pleins de volailles, des coqs de combat et des cochons d'Inde (cui, prononcez couille) un mets très apprécié en Equateur.


Après cela, direction Cayambe, là où nous avons marché sur la ligne de l'Equateur ! C'est exactement ici, que le français La Condamine a déterminé le passage de l'Equateur. Bon, on a découvert que mille ans auparavant les indiens avaient déjà la connaissance de l'Equateur et avaient bâti des édifices astronomiques exactement sur cette ligne. C'est amusant de se trouver ici à "la mitad del mundo", latitude 0.00.

Retour sur Quito pour prendre notre avion pour La Havane dans la nuit de lundi à mardi. Nous avons hâte... et nous espérons pouvoir continuer à vous donner de nos nouvelles, trouverons nous Internet ou Interniet ?

 

 

27 février 2016

L'Equateur, le pays des panamas

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Arrivés mardi en Equateur depuis la frontière de Huaquillas-Aguas et tout de suite du changement. Tout est vert, les collines et les montagnes sont couvertes de végétation, notamment des bananiers, les routes sont nickels et en ville on peut traverser sans se faire écraser. Nous avons fait une première halte dans la petite ville de Vilcabamba où nous avons fait une balade dans la forêt, les gens ici sont cools et aimables. Dans la région on cultive un café très réputé dans le pays, le café de Loja que l'on appelle aussi... Loja la blanche... Deux jours après, direction la belle ville de Cuenca, située à 2500 m d'altitude, c'est la troisième ville de l'Equateur et la capitale mondiale du panama ; et oui le panama est fait en Equateur. Evidemment, nous avons acheté notre panama dans LA boutique ancestrale, "La Casa du Sombrero", on est tout fiers ! Cuenca est très agréable même s'il n'y a pas grand chose à visiter, pas mal de belles maisons coloniales avec leurs belles façades et leurs patios, beaucoup de restos et de bars accueillants, une bonne ambiance tranquille dans les rues. Aujourd'hui, nous nous sommes payés une bonne journée détente aux thermes volcaniques (hammam, masques d'argile, piscine d'eau chaude volcanique...) et fin de journée sous la pluie, nous sommes en Equateur ! Ce soir, soirée jazz dans le resto d´Eugenio, l'italien trop sympa de Bergame.

22 février 2016

Lima et la côte Nord

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Déjà deux mois que nous avons entrepris ce voyage, plus que deux autres mois...à moins que nos godillots (enfin nos tongs, puisqu'à ce moment là nous serons à Cuba ou ailleurs dans les Caraïbes) ne refusent de rentrer, dans ce cas ce sera les prolongations. Nous allons de découvertes de magnifiques paysages à la rencontre de gens et de situations tellement étonnants.

Nous arrivons à Lima depuis le sud et nous sommes surpris de voir que la capitale bâtie face à l'océan Pacifique est entourée sur des dizaines de kilomètres par un désert de sable et de dunes. Ce sera le cas entre toutes les villes de la côte.

Lima est assez européenne, un peu comme Buenos Aires, beaucoup plus étendue, elle compte plus de dix millions d'habitants. Des grandes places de style espagnol, bien sûr des églises et des couvents baroques. Beaucoup de petits restos et de bars qui nous manquaient depuis l'Argentine, et beaucoup, beaucoup de monde dans les rues du centre, surtout le soir, jusque très tard. C'est une ville très animée que nous avons apprécié.

Nous sommes passés près du stade national de Lima, un après midi de match. Ici, c'est la police montée, à la cravache leste, qui maintient l'ordre parmi les supporters, et ça à l'air de fonctionner !

Ce 14 février, nous fêtons la St Valentin dans un resto chic de la place principale, avec vin du Chili et chanteur latino, juste la classe !

Départ pour Caraz, non loin du Huascaran le plus haut volcan du Pérou. Pendant plusieurs heures nous longeons la côte au nord de Lima. Malgré la relative proximité de la Cordillère de Andes, la côte péruvienne semble être une unique plage de sable fin bordant le Pacifique. Les péruviens ne sont pas nombreux à fréquenter les plages, mais nous avons vu de nouvelles constructions d'ensembles résidentiels, s'étendant sur des dizaines de kilomètres, destinés au tourisme aussi bien local qu'étranger.

A Caraz, nous grimpons jusqu'à la lagune de Teron à 4100 mètres entouré de plusieurs glaciers de plus de 6000 mètres, malheureusement nous arrivons un peu tard dans la matinée et les nuages nous ont devancés nous cachant les plus hauts sommets.

Nous pensions avoir eu notre dose de frissons sur les routes, erreur... Il restait la route du Cañon du Pato. Pas de commentaires, regardez les photos.... morts de trouille lorsque le bus met ses roues à 20 cm du ravin et quel ravin, plus de 200 mètres et plouf dans la rivière en furie, et bien sûr sans jamais ralentir.

Enfin, nous arrivons quand même entiers àTrujillo, la ville la plus coloniale sur l'Océan Pacifique et la plus jolie peut-être. Dans les environs, visite à la Huaca (pyramide) de la Lune et du Soleil, érigées par la civilisation Mochica, avant les Incas. Impressionnant, une pyramide contient 140 millions de briques d'adobe....

A Chiclayo, nous sommes allés voir le musée des tombes royales de Sipan. Le trésor est incroyablement riche et il est comparé à celui de Toutakhamon, c'est dire.

Aujourd'hui nous sommes à Tumbes, journée plage et langouste au déjeuner puis repos car demain nous reprenons la route (toujours en bus) pour l'Equateur.

Hasta luego

14 février 2016

Le Machu Picchu, site emblématique du Pérou

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Ils sont fous ces Incas ! Hisser sur cette montagne des blocs de granit venant d'autres montagnes et pesant jusqu'à 200 tonnes dans des conditions que personne ne s'explique encore. Les Incas ne connaissaient pas la roue. Beaucoup de brume à notre arrivée comme souvent sur le Machu Picchu. Avant cela nous sommes restés quelques jours à Cuzco, ville impériale des Incas, très belle cité avec ses murs de blocs cyclopéens taillés à la perfection entre lesquels ne passerait pas une aiguille. Beaucoup de belles églises baroques dont malheureusement il est interdit de prendre des photos. Sur la route du Machu Picchu, arrêt à Ollantaytambo, très joli village, le seul qui ait gardé sa structure Inca d'origine avec lui aussi, une forteresse Inca.

Grande transversale Est - Ouest pour rejoindre l'Océan Pacifique à Paracas au Sud de Lima, enfin la mer et la chaleur ! Petite excursion sur les Iles Ballestas pour voir des millions d'oiseaux marins, grands producteurs de guano, ce super engrais pour les cultures et d'immenses colonies de lions de mer et d'otaries ainsi que quelques pingouins.

Bientôt nous prendrons la route pour Lima.

5 février 2016

Perù : Arequipa y el Cañon del Colca

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Nous voici au Pérou depuis une semaine. Première étape, Arequipa, une très belle ville coloniale toute bâtie de roche volcanique blanche au pied du Misti, volcan toujours actif et le plus dangeureux du Pérou qui culmine à 5225 mètres et montagne sacrée des Aymaras. Beaucoup de beaux édifices dont le très beau monastère Santa Catalina, véritable ville dans la ville, destiné aux jeunes filles aristocrates et riches d'Arequipa.

Direction ensuite la vallée des volcans où nous sommes descendus au fond du Canyon du Rio Colca, le plus profond du monde (deux fois le Colorado). 3 h de descente et 4 h de remontée avec un dénivelé de 1200 mètres, (éprouvant !) pour rejoindre une petite oasis traversée par le Rio Colca où nous avons passé la nuit. Nous avons été acompagnés tout au long du trek par un gentil chien de Cabanaconde qui s'appelle Pisco. Etonnamment, l'eau du Rio qui descend des glaciers est à 27/28° à cette époque de l'année. De retour au village de Cabanaconde, une bonne sieste et une bonne pizza au feu de bois ! Aujourd'hui c'est la fête du maïs avec procession pour appeler la pluie qui manque cruellement depuis plusieurs mois... et il a fait un gros orage juste après. Ici les femmes portent quotidiennement de jolies jupes et chapeaux entièrement brodés.

Le lendemain nous avons pris un bus pour nous rendre à Chivay et petite frayeur : les freins du bus ont laché sur la route de montagne ! Heureusement, c'était sur une côte et le bus est reparti en marche arrière jusqu'à se planter contre un muret (c'était ça ou le ravin...). Peu étonnant vu l'état de certains bus. Chivay se trouve à proximité du volcan Sabancaya, 5996 mètres et dont la derniére irruption en 1995 a fait fondre le glacier Ampato. Pour nous remettre de nos émotions, nous sommes partis pour une marche à travers les villages environnants, le long de champs de maïs, de quinoa, de pommes de terre.... C'était très beau toutes ces cultures en terrasses dans un environnement si serein. 

Aujourd'hui, nous reprenons la route pour rejoindre la ville de Cuzco (environ 10h de route). Nous avons vérifié l'état des freins...

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L'Amérique Latine de Buenos Aires à La Havane
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