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L'Amérique Latine de Buenos Aires à La Havane
5 mars 2016

Quito et la vallée des volcans

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Quito, presqu'à la fin de la Cordillère des Andes, se trouve entourée de volcans dont le célèbre Cotopaxi de près de 6.500 mètres et le Rucu Pinchincha, toujours en activité et potentiellement dangereux pour la capitale. 

Nous avons longé toute la Vallée des Volcans, mais si nous avons vu leurs pentes presque jusqu'en haut, admiré les volutes de fumée de certains et entendu les grondements et explosions d'autres, nous n'avons pas vu une seule cime, ni un seul cratère, tous étant empanachés de gros nuages... pas de chance ou plutôt faute à El Niño qui a déplacé la saison des pluies de quelques semaines sur l'Amérique du Sud.

Quito possède un très beau quartier colonial bien sauvegardé malgré les nombreux séismes qu'elle a subi. Beaucoup d'églises baroques dont certaines, comme celle de la Compagnie de Jésus, à l'intérieur entièrement recouvert d'or (photos interdites, pour mieux vendre les livres et les vidéos, ah ces jésuites, on ne les changera pas). Nous avons visité la maison du Maréchal Sucre, libérateur du pays du joug espagnol, le palais présidentiel, dont les équatoriens sont fiers de dire : "ya es de todos," "maintenant il est à tous" parce qu'on peut le visiter tous les jours, sauf au moment du conseil des ministres, bien sûr. Belle leçon de citoyenneté. Dommage que le quartier colonial soit déserté le soir, la vie nocturne se déplaçant vers les quartiers plus récents.

Après Quito, direction Otavalo, capitale de la région des indiens du même nom, qui sont restés très attachés à leur traditions et notamment à leur costumes traditionnels. Les femmes portent une jupe longue de couleur sombre ouverte sur une autre jupe blanche et un corsage blanc brodé de fleurs très colorées. Les hommes portent un pantalon court blanc sur des espadrilles blanches un feutre et portent les cheveux en une natte tressée. Ce samedi c'était le jour du grand marché aux bestiaux, superbe. Des centaines de vaches, veaux, moutons, chevaux et surtout cochons tenus en laisse qui couinent, pleins de volailles, des coqs de combat et des cochons d'Inde (cui, prononcez couille) un mets très apprécié en Equateur.


Après cela, direction Cayambe, là où nous avons marché sur la ligne de l'Equateur ! C'est exactement ici, que le français La Condamine a déterminé le passage de l'Equateur. Bon, on a découvert que mille ans auparavant les indiens avaient déjà la connaissance de l'Equateur et avaient bâti des édifices astronomiques exactement sur cette ligne. C'est amusant de se trouver ici à "la mitad del mundo", latitude 0.00.

Retour sur Quito pour prendre notre avion pour La Havane dans la nuit de lundi à mardi. Nous avons hâte... et nous espérons pouvoir continuer à vous donner de nos nouvelles, trouverons nous Internet ou Interniet ?

 

 

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